Mes recommandations concernant les T.C.A
Le lait de brebis se distingue des autres laits animaux, non seulement par sa saveur douce et son onctuosité, mais aussi par ses bienfaits nutritionnels. Riche en calcium, il en contient environ 200 mg pour 100 g, soit bien plus que le lait de vache ou de chèvre. Ce taux élevé de calcium en fait une excellente option pour les personnes ayant besoin de renforcer leurs os, notamment celles à risque d'ostéoporose ou d’autres carences en minéraux.
Au-delà de son apport en calcium, le lait de brebis est également plus calorique que le lait de vache, avec environ 108 kcal pour 100 ml, soit deux fois plus. Cette richesse calorique le rend moins adapté aux personnes en surpoids ou ayant un taux de cholestérol élevé, mais il est particulièrement intéressant pour celles qui souffrent de dénutrition ou de déminéralisation. De plus, il est riche en acides gras polyinsaturés de qualité, comme les oméga-3 et oméga-6, qui soutiennent la santé cardiovasculaire et possèdent des propriétés anti-inflammatoires. Le lait de brebis offre également un bon apport en vitamines A, B2, B9, C et E, et peut donc constituer une source précieuse de nutriments pour se revitaliser en cas de fatigue.
Néanmoins, ce lait contient du lactose, ce qui peut poser problème aux personnes intolérantes. Cependant, il existe des solutions, comme la prise de compléments de lactase, l’enzyme qui permet de digérer le lactose. Cela permet aux personnes concernées de profiter des bienfaits du lait de brebis sans inconfort digestif.
En matière de consommation, les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS) préconisent deux portions de produits laitiers par jour : cela peut inclure un verre de lait de brebis de 100 ml, une petite portion de fromage, ou un yaourt. Chacun peut toutefois adapter ces recommandations à ses propres besoins et préférences.
Un autre point en faveur du lait de brebis réside dans ses modes de production. Comparativement aux exploitations laitières de vaches, souvent intensives, les élevages de brebis sont généralement plus petits et moins industrialisés. On trouve ainsi plus fréquemment des produits issus de fermes à taille humaine, où les pratiques sont plus respectueuses de l’animal et de l’environnement, et où la qualité nutritionnelle du lait est préservée.
Consommer le lait de brebis sous forme de fromage feta dans une salade, d’un yaourt bio ou d’un verre occasionnel peut offrir un plaisir gourmand tout en apportant des bénéfices pour la santé. En somme, même si sa consommation doit rester modérée, le lait de brebis représente une alternative nourrissante et savoureuse aux autres laits animaux.
Lait de brebis : tous ses bienfaits pour la santé
Qu’il s’agisse de produits de laiteries artisanales régionales ou bien de marques de grande distribution, les laits de brebis ont le vent en poupe. Alternative à celui de vache et de chèvre, sa saveur douce a su séduire un public large. En regardant de près sa composition, il s’avère qu’il se démarque des autres laits animaux, notamment par la forte teneur en calcium : 200 mg pour 100 grammes de produit, contre entre 120 et 130 pour les laits de vache et chèvre. C'est là son premier atout.
Deuxième particularité, la plus remarquable : il s’agit d’un lait très riche. Un avantage… ou un inconvénient, selon le profil du consommateur. "Avec 108 kilocalories pour 100 ml, contre 46 pour le lait de vache, il est deux fois plus gras, constate Caroline Seguin, diététicienne nutritionniste à Toulouse*. Il sera donc à déconseiller aux personnes en surpoids ou qui surveillent leur taux de cholestérol. En revanche, il peut être très intéressant pour les personnes dénutries ou déminéralisées."
En outre, les acides gras qu’il contient sont de meilleure qualité que ceux présents dans les laits de chèvre ou de vache : des acides gras polyinsaturés, autrement dit les fameux oméga 3 et 6. Riche aussi en vitamines A, B2, B9, C et E, il est recommandé "si on a besoin de se rebooster", conseille Caroline Seguin.
"L’inconvénient principal de ce lait est que, comme tous les laits animaux, il contient du lactose, et ne conviendra donc pas aux personnes intolérantes. Mais il faut savoir qu’il existe des solutions : par exemple, recourir à des compléments alimentaires de lactase, l’enzyme qui permet de synthétiser le lactose. Dans ce cas, les personnes intolérantes peuvent sans problème consommer du lait", explique la spécialiste.
En outre, les acides gras qu’il contient sont de meilleure qualité que ceux présents dans les laits de chèvre ou de vache : des acides gras polyinsaturés, autrement dit les fameux oméga 3 et 6. Riche aussi en vitamines A, B2, B9, C et E, il est recommandé "si on a besoin de se rebooster", conseille Caroline Seguin.
Quant à la quantité recommandée, le Programme national nutrition santé, programme développé par le ministère des Solidarités et de la Santé en vue de "l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population", indique deux produits laitiers par jour : un verre de lait de 100ml, une portion de fromage de 25 grammes ou un yaourt de 125 grammes. À chacun bien sûr de suivre ou non ces recommandations selon ses propres besoins et ses goûts.
Un autre avantage du lait de brebis peut se trouver du côté de ses conditions de production, même s’il convient de rester prudent et de ne pas généraliser : en effet, la production intensive de lait de chèvre et de brebis est moins fréquente que celle de vache. "On trouve plus facilement des exploitations à taille humaine, qui fournissent donc des produits de meilleure qualité, avec des propriétés nutritionnelles intactes".
Un verre de lait de brebis bio de temps en temps, une tranche de feta dans une salade de saison ou en gratin, ou un bon yaourt fermier au goûter : le lait de brebis reste à consommer avec modération, mais avec plaisir dans tous les cas.
* Caroline Seguin, spécialisée dans les troubles alimentaires, développe une approche psychologique en lien avec la nutrition. Plus d'infos sur son site web : www.dietetique-seguin.fr